Une partie des éboueurs de Paris sont en grève. Les déchets commencent à s’entasser, samedi 11 mars, dans certaines parties de la capitale. Les riverains et commerçants voient leurs paysages se transformer, avec 4 400 tonnes d’ordures amassées.
À Paris, un kiosque à journaux est caché derrière une montagne de poubelles. Des tonnes de déchets dans les rues font désormais partie du paysage parisien. Pour une célèbre brasserie du 9e arrondissement qui voit s’entasser depuis cinq jours les poubelles devant son entrée, c’est difficile. Quant aux touristes de passage, l’odeur et la vue écornent l’image qu’ils ont de la capitale.
4 400 tonnes de déchets
Au total, dix arrondissements de Paris sont touchés par la grève des éboueurs. L’autre moitié, gérée par des prestataires privés, fonctionne au ralenti. Dans le 17e arrondissement, les habitants commencent à perdre patience et faute de place dans la rue, doivent conserver une partie de leurs déchets. “Ne serait-ce que pour les couches de l’enfant, ça va commencer à devenir compliqué“, avoue un père de famille. Au cinquième jour de grève, 4 400 tonnes de déchets sont désormais en attente d’être collectés.
