Le maire d’Arrancy-sur-Crusnes, dans la Meuse, voulait rassurer ses administrés en installant de la vidéosurveillance. Le dispositif de 17 caméras a coûté 60 000 euros, et été mis en place après une série de cambriolages.
Au milieu de la campagne meusienne, à deux pas du Luxembourg, Arrancy-sur-Crusnes (Meuse) a tout du petit village paisible. A l’entrée de la commune, les visiteurs sont toutefois désormais prévenus : ils circulent sous l’œil de caméras. Le village de 500 habitants en compte 17 au total. Le maire (SE), Massimo Trinoli, souhaitait sécuriser sa commune depuis 2017, et un Noël qu’il n’est pas près d’oublier. “Il y a eu un raid, où pendant le Réveillon, il y a eu 13 cambriolages“, raconte-t-il.
Les habitants rassurés
La ville a alors lancé son projet de vidéoprotection, finalement installé en janvier 2023. Si hors caméras, certains habitants questionnent l’efficacité du système et sa nécessité, la plupart semblent plutôt rassurés. C’est le cas de Vincent Perrin, carrossier et lui-même victime d’une tentative de cambriolage. “Il y a du passage. Tous les gens qui rentrent du Luxembourg, tous les gens qui vont sur Paris, Allemagne, Luxembourg, ils repassent par là”, explique-t-il.
