Dans les années 80, une dizaine d’enfants ont disparu ou été retrouvés morts. Le ou les coupables n’ont jamais été identifiés. Jeudi 16 mars, le corps de l’une des victimes vient d’être exhumé dans le cadre de nouvelles investigations du pôle Cold case.
Leurs visages font régulièrement la une des journaux et leurs disparitions dans les années 80 ont ému la France entière. Il s’agit des filles et des garçons âgés de 5 à 15 ans, surnommés “les disparus de l’Isère”. Leurs ravisseurs et meurtriers n’ont pour la plupart jamais été identifiés. 40 ans plus tard, le pôle judiciaire des affaires non-élucidées relance des investigations, un soulagement pour les familles concernées. “Ça fera 40 ans demain (vendredi 17 mars) qu’on se bat pour savoir la vérité et on ne lâchera rien. Je veux juste savoir où est mon frère“, déclare Jérôme Janvier, frère de Ludovic Janvier, porté disparu.
Les progrès de la science utilisés
Fait rare, mercredi dernier, la juge a fait exhumer le corps de Fabrice Ladoux. En 1989, le garçon de 11 ans avait été enlevé, violé, puis retrouvé mort. Grâce au progrès de la science, son exhumation pourrait apporter des éléments clés. À l’aide d’un drone, la scène de crime a également été modélisée en 3D, des nouvelles technologies pour faire la lumière sur le meurtre du garçonnet.
