Des employés du quotidien « Le Parisien », lors d’une manifestation tenue devant le siège du groupe « Echos-Le Parisien », à Paris, le 22 septembre 2025.

Le personnel du Parisien-Aujourd’hui en France a voté, mardi 30 septembre, une nouvelle grève jusqu’à mercredi 23 h 59 pour exiger que la direction respecte « ses engagements en matière d’embauches », et s’opposer à un éventuel projet de vente du quotidien au groupe Bolloré, pour la deuxième fois en une semaine.

Lors d’une assemblée générale, une grève a été votée par 120 voix pour, 84 contre, 16 abstentions. A été approuvée également une « grève des signatures [des journalistes sous leurs articles] tous les lundis à partir du lundi 6 octobre », ont fait savoir les syndicats à l’Agence France-Presse.

Les revendications sont les mêmes que celles de jeudi 25 septembre, qui avaient conduit une partie de la rédaction à cesser le travail jusqu’à vendredi soir, empêchant la parution du journal ce jour-là. Les organisations syndicales, qui ont été reçues par la présidence et la direction générale du journal lundi après-midi, exigent « que la direction respecte urgemment ses engagements en matière d’embauches » et garantisse « des conditions de travail acceptables ».

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Elles expriment à nouveau leur opposition à un éventuel projet de vente du Parisien au milliardaire conservateur Vincent Bolloré, qu’avait évoqué le magazine Challenges dans un article paru en septembre. Le numéro un mondial du luxe LVMH, qui possède le quotidien, n’a ni confirmé ni infirmé l’hypothèse d’une vente.

M. Bolloré a dans son giron le groupe Canal+, qui comprend CNews. Il est aussi présent dans la presse écrite et la radio en étant le numéro un du secteur des magazines, Prisma Media (Voici, Capital, Femme actuelle…) et par le biais de Lagardère (Europe 1, le Journal du dimanche…).

Des CDI remplacés par des contrats précaires

Sur l’autre volet des inquiétudes, les syndicats reprochent à la direction de remplacer par des contrats temporaires (CDD, contrats à la pige) certains départs prévus dans le cadre du plan de réorganisation en cours. Ils réclament 17 remplacements en CDI. Le plan de réorganisation a entraîné le départ de 40 personnes. Son annonce avait entraîné en mars une grève de vingt-quatre heures et une motion de défiance contre la direction.

Dans la période qui est « exigeante », la direction a assuré aux salariés du Parisien dans un message interne consulté par l’Agence France-Presse : « Vous pouvez compter sur notre engagement et celui de vos managers pour porter une attention constante aux conditions de travail. »

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Le Parisien-Aujourd’hui en France est le troisième quotidien le plus diffusé en France quand on cumule son édition nationale et régionale, avec quelque 260 000 exemplaires vendus par jour, selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Inquiets d’une potentielle vente à Vincent Bolloré, les journalistes du « Parisien » se mettent en grève

Le Monde avec AFP

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