Si le marché de l’immobilier est calme en ce début d’année à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), les agents immobiliers témoignent pourtant d’un certain optimisme. « Nous avons passé une année 2024 compliquée, mais les acheteurs reviennent », se réjouit Caroline Venant, responsable de l’agence Era Immoteam à Noisy-le-Grand.

Même constat pour Stéphane Lamotte, responsable de l’agence du marché appartenant au réseau ORPI : « Les contacts sur notre site ont augmenté de 37 % en janvier, la dynamique est indéniable. » Pour les acquéreurs, la ville de 70 000 habitants reste relativement abordable tout en étant à une distance raisonnable du centre de Paris (21 kilomètres). Pour acquérir un logement à Noisy-le-Grand, il faut compter 4 000 euros le mètre carré et prévoir un budget de 240 000 euros pour un appartement de 60 mètres carrés sans gros travaux. L’un des avantages de la ville est sa desserte en transports par le RER A et le RER E.

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A cela s’ajoute l’ouverture prévue des deux lignes du Grand Paris Express : la ligne de métro 15 sud reliera la gare de Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) à celle de Noisy-Champs (Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis) courant 2026, si aucun nouveau retard n’est annoncé. Et la ligne 16 entre Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Noisy-le-Grand est prévue à l’horizon 2028. Ile-de-France Mobilités annonce trente-sept minutes pour arriver dans Paris. Autre atout : la proximité des espaces verts.

Un poumon vert de 200 hectares

Les bords de Marne constituent un site exceptionnel pour la promenade, et le bois Saint-Martin (au sud de la ville) est un poumon vert de 200 hectares partiellement accessible au public. Noisy s’enorgueillit de ne pas être une ville-dortoir, « nous sommes une des rares communes du secteur à maintenir un équilibre entre l’habitat et l’emploi avec des entreprises et des bureaux que nous tenons à conserver », affirme Brigitte Marsigny, maire (Les Républicains) de Noisy-le-Grand.

Une partie de ces bureaux est située dans le quartier du Mont-d’Est, construit à partir de 1965 avec le reste de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). Connu pour les espaces d’Abraxas, des bâtiments monumentaux construits par l’architecte Ricardo Bofill, ce quartier est actuellement en profonde restructuration. Construit sur dalle et difficile à entretenir, le Mont-d’Est s’est peu à peu paupérisé et dégradé. Un projet d’aménagement est mené par la ville en lien avec l’établissement public Grand Paris-Grand Est, le groupe Klépierre, propriétaire du centre commercial Les Arcades, et la filière immobilière du groupe Carrefour.

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