Lessives, adoucissants, liquides vaisselle, nettoyants ménagers… De nombreux produits d’entretien comportent des allergènes sans les mentionner sur leurs étiquettes, une pratique légale, mais jugée « inadmissible » par l’UFC-Que choisir, jeudi 24 octobre.

L’association a testé soixante produits d’entretien pour identifier la présence d’allergènes quand leur étiquetage est obligatoire, à partir d’un certain seuil, et trente et un pour lesquels ce n’est pas le cas.

Pour les cosmétiques, les industriels seront obligés de signaler la présence de ces « nouvelles » substances susceptibles de déclencher des réactions allergiques à partir de l’été 2026, mais cette obligation ne concerne pas, pour l’instant, les produits d’entretien, souligne l’UFC-Que choisir.

Tromperie sur les produits « hypoallergéniques »

Parmi les soixante produits testés, vingt-sept « contiennent un ou plusieurs de ces nouveaux allergènes », rapporte l’association, et seul un produit le mentionne sur son emballage. L’utilisation de parfums allergènes concerne aussi quatre produits présentés comme « hypoallergéniques », pour « peau sensible » ou « sensitive », relève l’association, épinglant un « défaut d’information » des consommateurs, qui n’est pourtant pas contraire à la réglementation.

« Cette opacité est d’autant plus inadmissible que la liste des nouveaux allergènes est connue de longue date » pour le secteur des cosmétiques. L’UFC-Que choisir demande donc « d’étendre sans délai aux produits détergents l’étiquetage des nouveaux parfums allergisants » et « d’encadrer strictement les mentions du type “hypoallergénique”, “peaux sensibles” ou “sensitive”, notamment en les interdisant en cas de présence de composé allergisant ou irritant ».

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Le Monde avec AFP

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