L’ancienne présidente de la Cour suprême, Sushila Karki, avec le président népalais, Ram Chandra Poudel, après avoir prêté serment en tant que première ministre par intérim, à Katmandou, le 12 septembre 2025.

Après quatre jours de vacance du pouvoir, l’ancienne présidente de la Cour suprême du Népal a été nommée première ministre par intérim, vendredi 12 septembre. Elle a prêté serment tard dans la soirée devant le président de la République, Ram Chandra Poudel. Le Parlement a été dissous.

Sushila Karki, 73 ans, aura l’immense tâche de tenter de maintenir l’unité du pays et de préparer les prochaines élections, fixées au 5 mars 2026, après les manifestations des 8 et 9 septembre qui ont emporté le pays dans un tourbillon de violences, qui ont fait 51 morts et dévasté les principaux lieux de pouvoir à Katmandou.

Réputée pour sa crédibilité et sa pugnacité, elle sera la première femme à diriger le gouvernement de ce pays himalayen de 30 millions d’habitants, après avoir été la première présidente de la plus haute juridiction de 2016 à 2017. Son nom a émergé dès la démission du premier ministre, Khadga Prasad Sharma Oli, le 9 septembre, acculé pour avoir réprimé dans le sang la révolte étudiante. Il avait été proposé par les jeunes, désireux de trouver une personnalité neutre politiquement. Les représentants de la génération Z sont devenus en quelques jours les acteurs du changement au Népal.

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