Le député Renaissance de Gironde Thomas Cazenave, à Paris, le 14 mai 2025.

Neuf. C’est le nombre de candidats déclarés à Bordeaux pour les élections municipales de mars 2026. Thomas Cazenave (Renaissance) et Pierre de Gaétan (Les Républicains) ont été les premiers à se déclarer au début de l’année, suivis de Nathalie Delattre (Parti radical), puis d’Alexandra Siarri et de l’économiste Philippe Dessertine qui, s’ils se disent détachés de tout parti politique, sont proches des cercles de droite. Depuis, les visages défilent sur les panneaux d’affichage de la ville. Certains sont déjà déchirés, remplacés par d’autres. Sous les yeux de Bordelais perdus.

Cette fois, les enjeux sont de taille. En juin 2020, l’écologiste Pierre Hurmic, élu municipal d’opposition depuis vingt-cinq ans, arrachait la ville à la droite, qui occupait la mairie depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Soixante-treize ans de règne balayés par une élection à la participation faible (36,93 % au premier tour, 38,33 % au second), en pleine pandémie de Covid-19.

Déterminées à reprendre la ville, les forces politiques de la droite et du centre savent que l’union est nécessaire. Mais elle est difficile, car tous en revendiquent l’incarnation. Un challenge de taille après les statures des deux maires emblématiques de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas (1947-1995), puis Alain Juppé (1995-2004/2006-2019). Thomas Cazenave, député Renaissance depuis 2022 à Bordeaux, ancien ministre délégué chargé des comptes publics, a déjà tenté l’expérience. Candidat malheureux au premier tour en 2020, il tente l’union au second tour avec le successeur désigné d’Alain Juppé, Nicolas Florian (LR). Mais leur liste échoue face à celle de Pierre Hurmic. Depuis, le conseiller municipal d’opposition – également élu métropolitain – n’a pas abandonné.

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