Emmanuel Grégoire, député socialiste et candidat à la Mairie de Paris, à Paris, le 22 juin 2025.

Jusqu’aux derniers jours, la gauche parisienne a cru à la censure de la loi dite « PLM » visant à réformer le mode d’élection des membres du Conseil de Paris et des conseillers municipaux de Lyon et de Marseille. La ficelle, pensait-on aux Ecologistes et au Parti socialiste (PS), était trop grosse : jamais les juges constitutionnels n’oseraient valider un changement des règles du vote à moins d’un an des élections municipales, qui doivent se tenir en mars 2026.

La plupart de leurs espoirs portaient surtout sur l’article 40 de la Constitution, selon lequel un texte d’initiative parlementaire ne peut créer de nouvelles dépenses. Or, la réforme, portée depuis 2024 par le député (Renaissance) de Paris Sylvain Maillard, imposerait d’organiser deux scrutins le même jour, l’un pour le maire et l’autre pour élire les conseillers d’arrondissement. Un coût non négligeable pour les municipalités.

Le 7 août, le Conseil constitutionnel a pourtant douché les espérances des élus de la gauche parisienne en validant l’ensemble du texte, qui avait été voté début juillet au Parlement. Car c’est bien dans la capitale que le texte, tant voulu et défendu par Rachida Dati, ministre de la culture et candidate – de droite – à la succession de la socialiste Anne Hidalgo, va rebattre le plus les cartes de la campagne.

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