
Les courriers et les messages envoyés sur le réseau social Facebook, les rendez-vous pris auprès de la permanence en témoignent : la maire (Les Républicains, LR) de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Maider Arosteguy, est « continuellement interpellée pour des besoins de logement ». « Ce sont des personnes âgées mises à la porte de leur appartement, des séparations de couple difficiles, des femmes victimes de violences conjugales… Le logement, c’est au cœur de mes échanges avec les Biarrots », résume l’édile.
La municipalité a sous la main une trentaine d’appartements pour répondre aux situations d’urgence, mais cette ville de 25 000 habitants, où le taux de résidences secondaires dépasse 40 %, a perdu en population depuis le tournant des années 2000 et ne parvient pas à loger ses propres agents. « Nous avons des policiers municipaux qui vont vivre dans les Landes ou le Béarn, à 40 kilomètres, voire à 70 kilomètres d’ici », explique la maire de Biarritz, qui briguera un nouveau mandat en mars 2026.
Dans le même temps, tout nouveau projet de construction dans la commune déclenche « systématiquement quatre ou cinq recours de la part du voisinage contre le permis de construire, et l’on perd plusieurs années pour produire ces logements, déplore l’élue. Les gens sont très égocentrés ». Les recours concernent tous les types de logement, mais en particulier les HLM, alors que la ville est très loin de respecter la proportion de logements sociaux de 25 % sur son territoire – elle n’atteint que 11 %.
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