
Lundi 1er décembre, plusieurs journalistes niçois et huit candidats aux municipales étaient présents à Nice pour signer une « charte de respect mutuel ». Un processus inédit en France, qui en dit long sur l’ambiance de campagne sur la Côte d’Azur. Huit hommes et femmes politiques se sont donc engagés, ainsi que leurs équipes de campagne, à « ne pas entraver le travail journalistique », à « s’abstenir de tout propos diffamatoire, insultant ou dénigrant envers les professionnels de l’information », ou encore à « ne pas diffuser sciemment de fausses informations concernant des adversaires ou des médias ».
Le texte, qui oblige aussi les journalistes – entre autres – à accorder un traitement équitable des candidats et « éviter tout favoritisme » a été rédigé par le Club de la presse local et gardé secret jusqu’à lundi. « Cela fait plusieurs mois qu’on en parle avec les confrères et consœurs, explique Stèvelan Chaizy-Gostovitch, rédacteur en chef de RCF Nice Côte d’Azur et membre du conseil d’administration du Club de la presse. On savait que ça allait être une élection tendue à Nice. On voyait arriver la campagne, et on s’est dit : ça ne va pas être possible, ça va être trop toxique, ça va être trop dur de donner des informations. »
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