
Après un été électrique, droite et centre ne parviendront pas, sauf surprise, à éviter le piège de la division à Blois. En ce mois de novembre, au pied de l’ancien palais épiscopal, siège de l’hôtel de ville tenu depuis dix-huit ans par la gauche, les appels à l’union de ce côté de l’échiquier virent à la confusion.
Dès janvier, des conversations avaient pourtant tracé les grandes lignes d’une alliance entre représentants locaux du « socle commun » dans la préfecture de 47 000 habitants. Les changements de cap des uns et des autres ont, depuis, rebattu les cartes, mettant désormais aux prises deux listes – une conduite par le candidat Les Républicains (LR), l’autre par le Mouvement démocrate (MoDem) – a priori irréconciliables d’ici au premier tour des municipales.
Dans ce mélodrame écrit à plusieurs mains, le château royal en toile de fond, les scissions internes n’épargnent aucune des composantes du centre (MoDem et UDI en tête) et de la droite locale, chacun se renvoyant la responsabilité de la dissidence.
« Le rassemblement, nous l’avons fait, rectifie Malik Benakcha, chef de file (LR) de l’opposition au conseil municipal, qui aspire à se présenter “sans étiquette” au printemps. Il a été scellé récemment par le ralliement d’Etienne Panchout [candidat MoDem aux municipales de 2020, arrivé deuxième devant lui], que j’espérais. Nous savons ce que cela nous a coûté de partir divisés en 2020, le constat, c’est que je suis le mieux placé. »
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