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    Home » Sécheresse, canicule et maillots de bain : dans le sud de la France, les professionnels du tourisme contraints de s’adapter pour passer l’été

    Sécheresse, canicule et maillots de bain : dans le sud de la France, les professionnels du tourisme contraints de s’adapter pour passer l’été

    PersonnelPar Personneljuillet 7, 2023Aucun commentaire9 mins lecture Monde
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    Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur vont être plus longues, plus fréquentes et plus intenses, entraînant une augmentation du risque de sécheresse et d’incendies pendant ces mois qui voient les vacanciers affluer dans le Sud.

    “Sea, sex and sun” pour les touristes. Mais pour ceux qui les hébergent, les conseillent, les occupent et les servent, le refrain à la mode sonne beaucoup moins glamour : flexibilité, résilience et incertitude. Où qu’ils exercent, les professionnels du tourisme doivent de plus en plus composer avec les conséquences du changement climatique et notamment les canicules, les risques d’incendies et de restrictions d’eau liées à la sécheresse. De nombreux territoires, parfois privés d’eau depuis de longs mois, sont en situation de crise, alors que s’ouvre la saison touristique estivale.

    Dans la quasi-totalité des Pyrénées-Orientales, département particulièrement touché cette année, le remplissage des piscines individuelles est interdit (en PDF). Heureusement pour le tourisme local, le remplissage des bassins à usage collectif est lui toujours autorisé, sous conditions. Les jacuzzis et spas peuvent aussi continuer à fonctionner s’ils sont raccordés à “un système de récupération totale et de réusage des eaux”.

    “L’An I d’un nouveau tourisme”

    Ces restrictions, Brice Sannac, propriétaire de l’hôtel-spa des Elmes, à Banyuls-sur-Mer, les avait déjà anticipées. Pour faire un nouveau bond en avant vers la sobriété en eau, l’établissement quatre étoiles, logé entre la mer et les vignes à flanc de coteaux, a dépensé “un peu plus de 10 000 euros”. Une somme qui a permis de rediriger les eaux de filtrage des bassins “afin que chaque goutte utilisée pour le loisir serve une seconde fois”, de bâcher les piscines la nuit “pour éviter l’évaporation”, ou encore de baisser le niveau de remplissage d’eau des machines à laver.

    “Dans l’hôtellerie, avant d’être des hébergeurs, on est des ‘bricol’tout’. On sait réagir vite”, explique le trentenaire, qui avait déjà, par souci écologique, équipé la bâtisse de persiennes et choisi pour l’extérieur l’ombre d’arbres endémiques peu gourmands en eau. Président de la section départementale de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih66), Brice Sannac concède que ces nouveaux impératifs “en ont fait râler quelques-uns, mais cette gestion en bon père de famille a été comprise et acceptée par la grande majorité des professionels du secteur”, assure-t-il. “Une petite contribution à l’effort de guerre” pour mieux gérer la ressource en eau qui, à l’entendre, va dans le sens de l’histoire. D’ailleurs, cette saison marque, selon lui, “l’An I d’un nouveau tourisme”.

    “Maintenant, il faut aller plus loin. Je ne veux plus que de l’eau potable aille dans les toilettes. Ce dont on a besoin, c’est d’un fonds de dotation pour faire de la région un laboratoire de ces nouvelles pratiques.”

    Brice Sannac, propriétaire d’un hôtel-spa dans les Pyrénées-Orientales

    à franceinfo

    En attendant, en concertation avec les pouvoirs publics et la chambre d’agriculture, les eaux de filtrage des piscines et des spas sont mises à disposition des exploitants ou des mairies, par exemple pour nettoyer les espaces publics. “Nous ne sommes pas en compétition. Ça ne sert à rien d’avoir de beaux hôtels si les communes ne peuvent pas nettoyer les rues !” En mai, à Salses-le-Château, à quelques kilomètres au nord de Perpignan, les gérants d’un camping ont fait don aux pompiers des mètres cubes qui stagnaient dans la piscine, destinés à la vidange. Ce geste alors inédit pourrait rapidement devenir un symbole des bons usages, alors que les établissements de plein air espèrent réduire leur consommation d’eau jusqu’à 30%.

    Pas d’eau, mais du vélo

    Là où les aléas du climat ont déjà frappé, l’adaptation s’impose dans la douleur. Dans son camping de la Drôme, idéalement situé au bord de la rivière, Nathalie Vernay a dû mettre au chômage technique le personnel chargé d’une activité canoé, contrainte l’été dernier par le faible débit du cours d’eau. Cette année, elle n’a affecté qu’un seul saisonnier à plein temps à cette mission. “Il est trop tôt pour savoir comment la situation va évoluer”, explique la propriétaire, raisonnablement optimiste après les pluies de la fin du printemps. “Avec un seul parcours ouvert à l’été 2022, on a connu une grosse baisse de chiffre d’affaires. C’est devenu encore plus difficile d’anticiper. Tout se fait à la dernière minute.” 

    “Si on est une entreprise qui propose une seule typologie d’offres, dépendante de la quantité et de la qualité de l’eau d’un lac ou d’une rivière, diversifier son activité est une question de survie”, résume Guillaume Cromer, président d’ID-Tourisme et trésorier du réseau Acteurs du tourisme durable. Or, cette question de l’adaptation du secteur du tourisme et des loisirs au changement climatique émerge à peine. “Autour du lac de Serre-Ponçon [dans les Hautes-Alpes], le syndicat mixte a engagé une réflexion sur les outils d’accompagnement des professionnels. Forcément, quand la plage recule de 15 mètres, ce n’est pas bon pour le nautisme”, poursuit-il. “Cet exemple a été très médiatisé l’été dernier, mais il en existe déjà partout : comment fait-on quand il y a trop de moustiques en Camargue ? Que les parasites s’attaquent aux forêts ? Que l’on ne peut pas sortir à midi parce qu’il fait 40°C à l’ombre ?”

    Dans le Verdon, une destination prisée pour ses activités aquatiques, la sécheresse de 2022 a fait son petit effet sur les entrepreneurs locaux. “Avec des prestataires qui ont été limités dans leur activité, les offres vélo se sont développées partout”, explique Malo Le Meil, animateur du Verdon à vélo au sein de l’association Vélo Loisir Provence. “Pour un prestataire plutôt rafting par exemple, avoir quelques vélos, ça permet d’avoir toujours quelque chose à proposer aux clients. Même des prestataires qui ont des offres pour faire du quad nous disent qu’ils proposent maintenant plutôt du vélo l’été, parce qu’il fait trop chaud”, ajoute-t-il.

    L’été, “saison morte” ?

    Accompagnateur en montagne basé à Apt (Vaucluse), Olivier Léonard a vu la demande des randonnées à la journée s’effondrer en été en quelques années. “On développe des offres ‘lever de soleil’ et ‘coucher de soleil’. De plus en plus, les préfets prennent des arrêtés de fermetures de massifs pour la journée ou l’après-midi, alors on part plus tôt le matin. C’est de toute façon plus agréable pour tout le monde”, relève l’accompagnateur, qui propose également aux randonneurs de grimper à la belle étoile. Un décalage des heures, mais aussi des saisons : les touristes affluent désormais fin mai ou début octobre, quand les conditions sont optimales. Le professionnel estime ainsi que la vision saisonnière qui domine encore dans les institutions en charge du tourisme est “dépassée”.

    “On a des demandes de groupes de randonneurs jusqu’à mi-novembre. Ça n’arrivait pas il y a dix ans. Je suis sollicité en décembre, janvier… Et l’été, c’est quasi fini. Ça devient une saison morte pour moi en Luberon.”

    Olivier Léonard, accompagnateur en montagne

    à franceinfo

    Plus en altitude, le changement touristique est, à l’instar du changement climatique, encore plus marqué, explique le géomorphologue Ludovic Ravanel, directeur de recherche au CNRS et membre de la Compagnie des guides de haute montagne. “Il y a encore quelques années, on vendait des sommets : le Mont Blanc, le Mont Rose, le Cervin… Désormais, une pratique impulsée par de jeunes guides consistent à vendre des ‘expériences’. Si les conditions sont bonnes, ça peut s’envisager du jour au lendemain. Mais un touriste qui vient du 10 au 15 août, aucun guide ne peut lui garantir à l’avance qu’il aura accès à telle ou telle chose.” Ici, la fonte des glaciers et du permafrost rend la pratique de plus en plus dangereuse. Alors des guides prennent des vacances en été. “Dans les années 1980 ou 1990, c’était inimaginable. C’était le cœur de la saison.”

    Pourtant, la montagne est de plus en plus plébiscitée par les vacanciers, à la recherche d’un peu de fraîcheur et d’une destination “nature”. “Un basculement s’opère doucement”, remarque la géographe Sylvie Clarimont, spécialiste des interactions entre climat et tourisme à l’université de Pau. “On revient aux premières formes de tourisme au XIXe siècle, quand les élites allaient plutôt à la mer l’hiver et en montagne l’été, pour le thermalisme.” A tel point que le conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques a mis en place un programme “Réussir ma rando” pour sensibiliser ce nouveau public estival aux us et coutumes de la pratique et du territoire.

    Des départements stigmatisés 

    Installé à Balizac, en Gironde, Manu Obry propose notamment des bivouacs dans les arbres. Mais il n’a pas pu travailler pendant tout l’été 2022 car une partie de son “bureau” est partie en fumée dans les incendies qui ont ravagé le département. Ces dernières semaines, des orages violents ont mis en péril cette partie de son offre, vouée à terme à diminuer. “C’est trop aléatoire. Economiquement, ça ne va pas. Depuis des mois, c’est réservation, annulation, réservation, annulation…”

    Sa crainte désormais : que les pouvoirs publics restreignent encore l’accès à la forêt, au nom d’un risque que ces professionnels de la nature sont justement les plus à même d’évaluer. “Qu’une décision préfectorale s’applique sans discernement parce qu’il y a une alerte canicule et m’empêche de travailler, moi qui suis tous les jours de l’année dans la forêt, c’est difficile à gérer”, déplore-t-il, de plus en plus attentif à la nécessité de partager les rudiments de la protection de cet écosystème.

    Ces professionnels craignent aussi que l’exposition médiatique des difficultés rencontrées dans leur territoire ne dissuade la clientèle. “La façon dont les choses sont présentées stigmatisent tout un département”, regrette Brice Sannac, l’hôtelier des Pyrénées-Orientales. 

    “On m’a appelé pour me demander s’il y avait de l’eau dans la piscine. Bien sûr que oui. Nous faisons notre part, mais les villages privés d’eau sont isolés et à l’autre bout du département.”

    Brice Sannac, propriétaire d’un hôtel-spa dans les Pyrénées-Orientales

    à franceinfo

    Dans les Alpes-Maritimes, Lionel Richard, guide spécialisé dans le canyoning et la via ferrata dresse un constat similaire : “il y a pas mal de confusion… Un voisin m’a demandé s’il y avait de l’eau dans le canyon. Même au plus fort de la sécheresse l’an dernier, des endroits sont restés tout à fait praticables. On sait où aller, c’est notre métier”. Et dans les gorges du Verdon ou au lac de Serre-Ponçon, les professionnels insistent : la sécheresse de 2022 n’a pas transformé ces coins de paradis en désert aride. Du moins, pas encore.

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