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    Home » On vous explique pourquoi la faillite de la Silicon Valley Bank ravive les craintes d’une crise bancaire

    On vous explique pourquoi la faillite de la Silicon Valley Bank ravive les craintes d’une crise bancaire

    PersonnelPar Personnelmars 11, 2023Aucun commentaire6 mins lecture Monde
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    Les autorités américaines ont pris la main sur la banque spécialisée dans la tech afin d’éviter une panique généralisée sur les marchés financiers et un risque de contagion.

    C’est un petit séisme dans le monde de la finance. La Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée, vendredi 10 mars, par les autorités américaines. Peu connue du grand public, SVB s’était spécialisée dans le financement des start-up et était devenue la 16e banque américaine par la taille de ses actifs. Fin 2022, elle comptait 209 milliards de dollars d’actifs et environ 175,4 milliards de dépôts. Il s’agit de la plus grande faillite bancaire aux Etats-Unis depuis la crise financière de 2008. La nouvelle a agité les marchés financiers, même si les experts tentent de se montrer rassurants pour l’instant.

    Qu’est-ce qui a provoqué cette chute ?

    La Silicon Valley Bank est une banque dont les clients sont principalement des acteurs de la “tech”. “Ces entreprises allaient plutôt bien, elles avaient beaucoup de cash qu’elles déposaient à la banque. SVB utilisait ce cash pour acheter des bons du Trésor américain”, explique Philippe Waechter, directeur de recherche économique chez Ostrum Asset Management, sur franceinfo. Mais il y a quelques semaines, le secteur de la tech a commencé à rencontrer quelques difficultés. “Les entreprises ont voulu récupérer une partie de ce cash. Et la banque a été dans l’obligation de vendre une partie du portefeuille accumulé.”

    Sauf qu’avec la remontée des taux d’intérêt, la banque a accumulé les pertes. Rapidement, l’établissement n’est plus parvenu à faire face aux retraits massifs de ses clients et ses ultimes tentatives de lever de l’argent n’ont pas abouti. “Il y a eu une question de confiance vis-à-vis de cette banque”, résume Philippe Waechter.

    “Ses clients se sont dits : ‘Si elle n’est pas capable de lever des fonds, est-ce qu’elle est suffisamment solide ?’ D’où cette panique bancaire.”

    Philippe Waechter, directeur de recherche économique chez Ostrum Asset Management

    sur franceinfo

    Devant le siège de la banque à Santa Clara en Californie, quelques clients nerveux se demandaient encore vendredi comment ils pouvaient accéder à leurs fonds. Sur la devanture, un message expliquait qu’il serait possible, à partir de lundi, de retirer jusqu’à 250 000 dollars. “Ce n’est pas bon. Beaucoup des plus grandes [sociétés de capital-risque] ont des dépôts très élevés ici”, confie à l’AFP un client, patron d’une start-up, qui utilisait la banque pour payer ses salariés.

    Quelles sont les conséquences ?

    Sur les marchés, le mouvement de panique a débuté jeudi, quand la SVB a révélé qu’elle cherchait à lever rapidement du capital pour faire face aux retraits massifs de ses clients, sans y parvenir. L’annonce a surpris les investisseurs et a ravivé les craintes sur la solidité de l’ensemble du secteur bancaire, notamment avec la rapide montée des taux d’intérêt qui fait grimper le coût du crédit.

    Les quatre plus grandes banques américaines ont perdu 52 milliards de dollars en Bourse jeudi et dans leur sillage les banques asiatiques puis européennes ont flanché. A Paris, la Société générale a perdu 4,49%, BNP Paribas 3,82% et le Crédit agricole 2,48%. Ailleurs en Europe, la banque allemande Deutsche Bank a lâché 7,35%, la Britannique Barclays 4,09% et la Suisse UBS 4,53%.

    A Wall Street, les grandes banques se sont ressaisies vendredi après la déroute de la veille. JPMorgan Chase a pris 2,54% tandis que Bank of America et Citigroup ont perdu moins de 1%. Des banques de taille moyenne sont en revanche davantage dans la tourmente, First Republic lâchant par exemple près de 15% et Signature Bank, proche du milieu des cryptomonnaies, 23%.

    Comment les autorités américaines ont-elles réagi ?

    Les autorités américaines ont pris officiellement possession de la banque et en ont confié la gestion à l’agence américaine chargée de garantir les dépôts (FDIC). La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a convoqué plusieurs régulateurs du secteur de la finance, vendredi, pour évoquer la situation, leur rappelant qu’elle avait “pleine confiance” dans leur capacité à prendre les mesures appropriées, et estimé que le secteur bancaire restait “résilient”.

    “Les autorités américaines ont réagi très, très vite par rapport à ce qu’il s’était passé avant la grande crise financière de 2008”, constate l’analyste Philippe Waechter. Elles vont désormais tenter de rassurer les contribuables américains : “L’objectif est de montrer que cette situation est isolée, donc la FDIC va gérer la banque le temps que les choses reviennent peut-être à la normale”, poursuit Philippe Waechter.

    Est-ce qu’il y a un risque de contagion ?

    Interrogé par l’AFP, Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management, se veut rassurant, estimant que le risque d’un incident pour les grandes banques était “faible”. Depuis la crise financière de 2008-2009 et la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, les établissements doivent donner des gages renforcés de solidité à leurs régulateurs nationaux et européens. Ils doivent par exemple justifier d’un niveau minimal de capital plus important destiné à éponger les éventuelles pertes.

    Pour les analystes de Morgan Stanley, cités par l’AFP, “les pressions de financement auxquelles la SVB est confrontée sont très particulières” et les autres banques ne font pas face à une “pénurie de liquidités”. L’avis est partagé par Eric Delannoy, président du cabinet de conseil Tenzing. “A chaque fois qu’une banque est en difficulté, il y a une crainte de contagion. Mais en l’occurrence, cela ne devrait pas être le cas car la banque en question est une banque de la Silicon Valley qui finançait des start-up de la tech, explique ce spécialiste sur RFI. Elle a un nombre limité de clients et un périmètre d’intervention limité qui ne traduit pas une contagion de la clientèle classique (…) qui sont les particuliers, voire les clients d’autres entreprises.”

    “Donc, on est vraiment sur quelque chose de très localisé…”

    Eric Delannoy, président du cabinet de conseil Tenzing

    à RFI

    Philippe Waechter n’anticipe pas non plus un risque de chutes des banques par effet domino, mais se montre un peu plus prudent. “Il faut avoir en tête, néanmoins, que beaucoup de banques ont acheté des bons du Trésor américain et que, comme pour la Silicon Valley Bank, les taux d’intérêt sur ces obligations ont augmenté, donc la valeur de ces portefeuilles a baissé, détaille l’expert. Si effectivement, il y avait une panique un peu plus généralisée, ces banques-là seraient en difficulté, car elles feraient face à des pertes sur leur portefeuille, d’où la réactivité des autorités pour éviter une propagation aux autres banques.”

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