La Russie a déclaré avoir déjoué, dans la nuit de vendredi à samedi, une attaque de drones qui visait le pont de Crimée.
Moscou a affirmé avoir abattu, dans la nuit de vendredi 1er à samedi 2 septembre, trois drones navals ukrainiens qui ciblaient le pont de Crimée. Sur le front, Kiev affirme que la contre-offensive de ses forces “avance”. Franceinfo revient sur les faits marquants de la journée.
Moscou affirme avoir abattu trois drones navals visant le pont de Crimée
La nuit de vendredi à samedi a de nouveau été le théâtre d’attaques de drones, navals cette fois. La Russie a affirmé samedi avoir abattu en mer Noire trois engins ukrainiens qui visaient le pont de Crimée. Selon le ministère de la Défense russe, les drones ukrainiens ont été détruits vers 2h20 du matin, heure de Moscou, avant d’atteindre ce pont construit dans la foulée de l’annexion de la Crimée en 2014 et régulièrement pris pour cible par Kiev.
Le 12 août dernier, deux attaques de missiles ukrainiennes avaient été déjouées au-dessus de ce pont stratégique dans le détroit de Kertch, tandis qu’une précédente offensive, en juillet, avait causé d’importants dégâts sur la section routière de l’ouvrage, qui sert également à acheminer du matériel militaire à l’armée russe combattant en Ukraine.
Volodymyr Zelensky assure que les forces ukrainiennes “avancent”
“Malgré tout ce qui peut être dit, nous avançons”, a assuré le chef de l’Etat ukrainien dans un message publié sur X (anciennement Twitter). “Les forces ukrainiennes avancent” et “c’est le plus important”, a insisté Volodymyr Zelensky. La contre-offensive ukrainienne, annoncée depuis des mois, s’avère plus difficile que prévu pour Kiev. Toutefois, de récentes avancées redonnent espoir aux troupes ukrainiennes pour percer les épaisses lignes défensives adverses.
>> CARTE. Guerre en Ukraine : visualisez les dernières avancées de l’armée de Kiev depuis le début de la contre-offensive
La Fondation Nobel renonce à inviter l’ambassadeur russe
L’invitation de l’ambassadeur russe à la cérémonie de remise des prix Nobel prévue en décembre à Stockholm avait suscité une forte réprobation, en raison du conflit en Ukraine. La Fondation Nobel a finalement fait marcher arrière, samedi, et a déclaré avoir “choisi de réitérer la mesure d’exception de l’an dernier, c’est-à-dire de ne pas inviter les ambassadeurs de Russie, de Biélorussie et d’Iran”. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, Oleg Nikolenko, a qualifié cette annonce de “victoire de l’humanisme”. Il a également formé le vœu qu’une “décision similaire” soit prise lors de la remise du prix Nobel de la paix à Oslo (Norvège).