“Il y a un groupe d’hommes politiques et de fonctionnaires corrompus qui refusent d’accepter le résultat [du scrutin] et qui ont mis en place un plan pour briser l’ordre constitutionnel et violer la démocratie”, a déclaré Bernardo Arévalo lors d’une conférence de presse.
Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, a dénoncé vendredi 1er septembre, l’existence d’un projet de “coup d’Etat” visant à l’empêcher de prendre le pouvoir en janvier après avoir remporté le scrutin du 20 août avec la promesse de lutter contre la corruption.
“Il y a un groupe d’hommes politiques et de fonctionnaires corrompus qui refusent d’accepter le résultat [du scrutin] et qui ont mis en place un plan pour briser l’ordre constitutionnel et violer la démocratie”, a déclaré Bernardo Arévalo lors d’une conférence de presse.
“Ces actions constituent un coup d’Etat promu par les institutions qui devraient garantir la justice dans notre pays”, a-t-il ajouté. Le Tribunal suprême électoral (TSE) a suspendu lundi, à la demande d’un juge, le parti Semilla de Bernardo Arévalo, qui doit prendre ses fonctions le 14 janvier.
Le président élu avait qualifié cette résolution d’“absolument illégale”, notant toutefois que le TSE n’avait fait que suivre l’ordre du juge sur demande du parquet. “Il y a un processus de persécution politique” contre lui et son parti, avait-il déclaré.