Dans le contexte d’incertitude général qui règne dans le monde politique, voilà au moins un événement qui se déroule comme attendu : l’ancien premier ministre Michel Barnier (Les Républicains, LR) est arrivé en tête du premier tour de l’élection législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris, dimanche 21 septembre, avec 45 % des voix. La candidate unique de la gauche, Frédérique Bredin (Parti socialiste), se place deuxième avec 31 % des suffrages, suivie de Thierry Mariani (Rassemblement national, 7 %) et du candidat de Reconquête, Hilaire Bouyé (6 %), dans un scrutin marqué par une faible participation (26 %).
Peu de surprise dans le résultat de ce premier tour pour une circonscription considérée comme un bastion de la droite, à cheval sur les cossus 5e, 6e et 7e arrondissements de la capitale et taillée sur mesure en 2012 pour un autre ancien premier ministre de droite (2007-2012), François Fillon. Lors des élections législatives anticipées de 2024, Jean Laussucq, conseiller parisien LR devenu macroniste et proche de Rachida Dati, avait ravi cette circonscription à un autre macroniste, Gilles Le Gendre (député de 2017 à 2024), avant que son élection soit invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne, en juillet.
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