Des policiers municipaux patrouillent dans une rue de Nice, afin de faire respecter le couvre-feu s’appliquant aux mineurs de moins de 13 ans, le 2 avril 2024.

Béziers (Hérault), Triel-sur-Seine (Yvelines), Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Viry-Châtillon (Essonne), Limoges, Nîmes… Nombre d’élus locaux ont décidé d’instaurer des couvre-feux pour les mineurs. Les modalités varient – les âges (moins de 13 ans, moins de 16 ans ou moins de 18 ans), la tranche horaire (le plus souvent, entre 23 heures et 6 heures), la durée dans le temps (juillet, août, septembre, parfois jusqu’au mois d’octobre) ; les motivations aussi – certains maires prennent un arrêté en réponse à des violences (échauffourées, règlements de compte, trafic de stupéfiants…), d’autres par mesure de précaution. Mais l’intention reste la même : tenter d’assurer le calme dans leur ville en incitant les plus jeunes à rester chez eux à partir de 23 heures. Et rassurer leurs habitants.

A Nîmes, la municipalité, évoquant les « fusillades, règlements de comptes » et « tensions entre bandes », a instauré un couvre-feu visant les mineurs de moins de 16 ans entre 21 heures et 6 heures depuis lundi 21 juillet pour quinze jours renouvelables, dans six quartiers de la ville. Une soixantaine de policiers ont par ailleurs été mis à disposition pour faire respecter cet arrêté et « mettre fin à cet enchaînement de violences ».

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