
Un premier réacteur de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) a redémarré mercredi 13 août, a annoncé EDF, alors que la production du site était totalement paralysée depuis lundi matin à cause de la présence massive de méduses.
« Le réacteur n° 6 a redémarré ce matin à 7 h 30 », selon une porte-parole d’EDF interrogée par l’Agence France-Presse. L’électricien précise dans un communiqué que l’unité de production a été reconnectée au réseau électrique national. Trois autres réacteurs restent actuellement arrêtés à cause de nombreuses méduses ayant échoué dans les tambours filtrants des stations de pompage de l’eau de mer servant au refroidissement des installations.
EDF précise que « la reconnexion des unités de production n° 2, 3 et 4 se fera progressivement, dans les prochains jours. Les unités n° 1 et 5 restent à l’arrêt dans le cadre de leur maintenance programmée ».
Gravelines, l’une des principales centrales de l’Hexagone, est refroidie grâce à de l’eau pompée dans un canal connecté à la mer du Nord. Ses six réacteurs à eau pressurisée produisent 900 mégawatts chacun, soit 5,5 gigawatts en tout. Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1 600 mégawatts chacun à l’horizon 2040.
Ces arrêts automatiques des unités 2, 3, 4 et 6 « n’ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement », avait assuré l’électricien. Les équipes de la centrale devaient procéder « aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté », avait indiqué EDF lundi qui prévoyait au départ un redémarrage jeudi.
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