Les attaques étaient devenues trop intenses. Marine Rosset, élue le 14 juin à la tête des Scouts et guides de France, a annoncé, mercredi 6 août, démissionner de son poste. Celle qui est aussi conseillère socialiste à la mairie du 5e arrondissement de Paris avait pourtant été désignée présidente de ce mouvement de jeunesse à la quasi-unanimité de son conseil d’administration avec 22 voix sur 24. Très vite, pourtant, son élection avait fait l’objet de vives critiques, provenant à la fois de sites d’extrême droite, comme Le Salon beige ou encore Frontières, mais aussi d’une partie des catholiques français, notamment au sein de leur frange la plus conservatrice.
En cause, son engagement politique au sein du Parti socialiste, mais aussi sa vie privée : sans en faire une publicité particulière, mais sans le cacher non plus, la jeune femme de 39 ans est homosexuelle. Ses prises de position ouvertement pro-avortement, en contradiction avec la doctrine de l’Eglise, ont aussi irrité ses opposants, qui n’ont cessé de l’attaquer pendant les quelque six semaines qu’a duré son mandat.
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