La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (de dos, au centre), lors d’un sommet avec des dirigeants européens, au Parlement danois, à Copenhague, le 1ᵉʳ octobre 2025.

Dans le port de Copenhague, une frégate allemande était à quai, mercredi 1er octobre. La Pologne, la Suède, la France, la Finlande, les Pays-Bas mais aussi le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Ukraine avaient également envoyé des renforts militaires à la capitale danoise. Après les incursions de drones au Danemark, ces derniers jours, les chefs d’Etat et de gouvernement européens se sont réunis sous haute surveillance au château de Christiansborg.

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Mais cette démonstration de force et de solidarité n’a pas suffi à masquer le fait que les Vingt-Sept ont, en réalité, le plus grand mal à coordonner leurs efforts en matière de sécurité. Près de quatre ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Europe de la défense reste à construire et la question du soutien à Kiev se fait toujours plus pressante.

« Nous avons besoin de plus de solidarité en Europe », a déclaré Petteri Orpo, le premier ministre finlandais. Instrumentalisation de l’immigration, cyberattaques, drones, sabotage de câbles ou de pipelines… C’est « une guerre hybride » que subit l’Union européenne (UE), assure Mette Frederiksen. « La Russie nous teste et cela va continuer », poursuit la première ministre danoise, pour qui « nous sommes dans la situation la plus dangereuse depuis la fin de la seconde guerre mondiale ».

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