La Commission européenne a annoncé vendredi 5 septembre infliger une amende de 2,95 milliards d’euros à Google, malgré les menaces de Donald Trump. L’exécutif européen a estimé que le géant américain de la tech avait abusé de sa position dominante dans le secteur de la publicité en ligne.
Cette sanction était très attendue, d’autant que la Commission avait menacé en 2023 d’exiger la scission d’une partie des activités du groupe dans ce domaine de la publicité en ligne, ce qu’elle n’a pas décidé à ce stade.
« La décision de la Commission européenne concernant nos services publicitaires est mauvaise et nous allons faire appel », a réagi la vice-présidente des affaires réglementaires de Google, Lee-Anne Mulholland. Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP), elle a dénoncé « une amende injustifiée ». La décision de Bruxelles, ajoute-t-elle, « exige des changements qui vont nuire à des milliers d’entreprises européennes en leur compliquant la tâche pour gagner de l’argent ».
Par ailleurs, mercredi 3 septembre, en France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait infligé une sanction de 325 millions d’euros à Google pour des manquements aux règles sur les données personnelles dans ses pratiques publicitaires.
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