L’ouragan au dessus de l’océan Atlantique, le 16 août 2025.

L’ouragan Erin est passé samedi 15 août en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson, qui en compte 5, et doit continuer à s’intensifier, alors qu’il poursuit sa route vers les Caraïbes, menaçant de pluies intenses et d’inondations plusieurs îles.

Avec des vents allant désormais jusqu’à près de 250 km/h, Erin continue sa progression vers les Petites Antilles, une région comprenant les îles Vierges américaines et britanniques, et Porto Rico, rapporte le Centre national des ouragans (NHC) américain. Devenu en début de matinée « ouragan majeur », c’est-à-dire un ouragan de catégorie 3 ou plus, il est rapidement passé en catégorie 4. Il devrait ensuite connaître des « fluctuations d’intensité tout au long du week-end », avait prévenu plus tôt dans la journée le NHC.

Le centre d’Erin, premier ouragan de la saison dans l’Atlantique Nord, devrait passer juste au nord des Petites Antilles et de Porto Rico. La tempête pourrait entraîner jusqu’à 15 centimètres de pluie dans certaines zones isolées, faisant courir le risque d’importantes inondations, de glissements de terrain ou de coulées de boue, préviennent les autorités météorologiques.

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Une saison des ouragans plus intense

L’ouragan devrait ensuite opérer un virage vers le nord-ouest et se rapprocher des Bahamas en fin de week-end ou début de semaine prochaine. S’il devrait rester loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner de fortes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord.

Les houles générées par Erin affecteront une partie des îles du nord des Petites Antilles, des îles Vierges, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, ainsi que des îles Turques-et-Caïques. Elles s’étendront ensuite en début de semaine prochaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la Côte est des Etats-Unis, provoquant des vagues dangereuses et des courants potentiellement mortels, selon le NHC.

La saison des ouragans, qui s’étend de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les estimations des autorités météorologiques américaines. L’an passé, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquels l’ouragan Hélène, qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.

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Le Monde avec AFP

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