Angelique Cabral, Michaela Dietz et Ben Feldman prêtent leurs voix aux personnages de Jen, Hannah et Avi Schwooper dans la série d’animation « Long Story Short », créée par Raphael Bob-Waksberg.

NETFLIX – À LA DEMANDE – SÉRIE D’ANIMATION

Cinq ans après sa première série, BoJack Horseman, sur un cheval parlant et dépressif à Hollywood, Raphael Bob-Waksberg, toujours épaulé pour le dessin par Lisa Hanawalt, rempile dans l’animation pour adultes avec Long Story Short, comédie dont la première saison a été dévoilée sur Netflix fin août. Moins sombre peut-être que sa prédécesseuse mais au propos d’une égale épaisseur, elle met en scène cette fois une famille juive de la classe moyenne américaine à travers les époques.

Lors d’une masterclass au Festival international d’animation d’Annecy, en juin, Raphael Bob-Waksberg confiait vouloir « étudier comment les événements qui nous sont arrivés étant enfants influencent qui nous sommes des années plus tard, le pouvoir de la famille pour le meilleur et pour le pire ». Un spectacle centré sur les « souvenirs d’enfance et déceptions d’adultes », décrit, quant à elle, son amie Lisa Hanawalt, dans sa newsletter, servi par un excellent casting de voix.

Bienvenue donc chez les Schwooper : Naomi (Lisa Edelstein), Elliot (Paul Reiser) et leurs trois enfants Avi (Ben Feldman), Shira (Abbi Jacobson) et Yoshi (Max Greenfield). Le spectateur entre dans la famille au début des années 2000 à travers l’arrivée de Jen, la petite amie non juive qu’Avi, l’aîné devenu adulte, présente à ses parents le jour de la bar-mitsva du benjamin. L’épisode s’achève sur une fête qui tourne au fiasco, avec un jeune célébré qui doute de Dieu mais aussi une famille soudée dont on finit par comprendre que les membres se sont éloignés des décennies plus tard.

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