Des logements près du port de plaisance de Ciboure, dans le sud-ouest de la France, le 7 mars 2025.

Le rebond du marché immobilier, observé depuis le début de l’année, s’apprêterait-il déjà à tourner court ? Les professionnels du secteur commencent à s’en inquiéter, en guettant les conséquences de la nouvelle phase d’instabilité politique, provoquée par la chute du gouvernement Bayrou, lundi 8 septembre, sur les taux de crédit sur l’habitat.

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La dynamique de baisse des taux amorcée en 2024, qui a permis à de nombreux ménages de se relancer dans un projet immobilier, commence en effet à s’enrayer. Pour déterminer les barèmes de taux à appliquer à leurs clients, les banques prennent principalement en compte les taux directeurs de la Banque centrale européenne et le rendement de l’OAT (obligation assimilable du Trésor) à dix ans, c’est-à-dire le taux auquel l’Etat français emprunte sur une durée de dix ans. Or celui-ci a progressé au cours de l’été, poussé par des inquiétudes budgétaires, pour s’établir désormais autour de 3,5 %, contre 3,2 % à la mi-juin.

Dans le même temps, la Banque centrale européenne a interrompu le cycle baissier de ses taux directeurs. Lors de sa réunion du 24 juillet, le Conseil des gouverneurs les a laissés inchangés, après huit baisses successives, estimant que l’inflation se situait désormais dans sa cible de 2 % à moyen terme.

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