Le chancelier allemand Friedrich Merz et son ministre des finances, Lars Klingbeil, à l’issue d’une réunion des principaux constructeurs automobiles à la chancellerie de Berlin, le 9 octobre 2025.

Berlin peut-il encore sauver l’automobile allemande ? C’est la question qui se posait, jeudi 9 octobre, alors que le chancelier Friedrich Merz réunissait, lors d’un sommet de l’automobile, les constructeurs, les sous-traitants ainsi que les représentants syndicaux pour discuter de l’avenir de l’industrie centrale du made in Germany, en plein effondrement. Les parties ont convenu d’un plan de soutien à la filière électrique, incluant le retour d’aides à l’achat ainsi que des investissements sur le réseau de recharge, qui doivent encore être précisés. Il a surtout été convenu que Berlin soutiendrait une réforme de la législation européenne, qui prévoit qu’à partir de 2035, tous les véhicules neufs doivent être neutres en CO2.

« 2035 ne peut pas être une date couperet. Cela n’est techniquement pas possible, » a tranché Friedrich Merz, lors de la conférence de presse jeudi 9 octobre, clarifiant un point âprement débattu jusque-là au sein de la coalition entre les conservateurs (CDU-CSU) et les sociaux-démocrates (SPD). « J’insisterai auprès de la commission européenne pour que nous prenions des décisions permettant une grande offensive technologique vers la neutralité carbone, mais pas avec une date dans le calendrier qui est irréaliste », a poursuivi M. Merz.

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