Dans un supermarché de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), dans l’ouest de la France, le 12 juin 2025.

Avant même la démission du très éphémère premier ministre Sébastien Lecornu, lundi 6 octobre, l’instabilité politique avait déjà coûté autour de 0,3 point de croissance à l’économie française en 2025. La nouvelle crise gouvernementale qui vient de s’ouvrir ne peut qu’aggraver cette tendance négative : « Vu les événements des dernières heures, il faut s’attendre à ce que la situation empire », juge Bruno Cavalier, économiste en chef à Oddo BHF, une société de gestion d’actifs et banque privée.

La France devrait connaître cette année une croissance d’environ 0,7 %, selon les prévisions de la Banque de France. « Sans la crise politique, elle aurait sans doute été proche de 1 % », estime Stéphane Colliac, économiste à BNP Paribas. Maxime Darmet, son homologue à Allianz Trade, arrive exactement au même résultat, évaluant la perte de croissance à 0,3 point.

Selon eux, ce net ralentissement économique provient d’une extrême frilosité des ménages et des entreprises. Craignant des hausses d’impôts ou des baisses d’aides publiques, les premiers hésitent à consommer et les secondes à investir.

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