
Revoilà l’Olympique de Marseille (OM) en tête de la Ligue 1. A la faveur de son nouveau succès, samedi 4 octobre, à Metz (3-0), l’OM rejoint le Paris Saint-Germain (PSG) et l’Olympique lyonnais (OL) au sommet du classement (15 points) mais profite d’une meilleure différence de buts, en attendant la suite des matchs de la 7e journée, dimanche – le PSG va à Lille et l’OL reçoit Toulouse.
À l’autre bout du classement, Metz reste dernier avec seulement deux points, sans la moindre victoire au compteur ni de certitudes en vue d’un éventuel maintien.
Le match n’aura donc déjoué aucun pronostic entre les Marseillais, dans une forme resplendissante avec quatre succès consécutifs en championnat, et la plus faible équipe de ce début de saison. Mais le suspense a au moins duré le temps de la première période, durant laquelle Marseille a globalement dominé sans trouver la faille malgré plusieurs occasions de Mason Greenwood (5e, 30e) et Angel Gomes (9e), une possession nettement favorable (64 %) et neuf tirs à un.
Comme souvent ces derniers temps, c’est le Brésilien Igor Paixao qui a débloqué la situation en ouvrant le score (1-0, 51e) d’une frappe contrée par Sadibou Sané après un centre de Robinio Vaz, titulaire malgré ses 18 ans et auteur d’une prestation encourageante. Cette rencontre a aussi confirmé que Paixao était l’atout majeur des Marseillais en attaque, après son doublé contre l’Ajax Amsterdam (4-0) en Ligue des champions cette semaine.
Tensions en tribunes et match interrompu
C’est ensuite Matt O’Riley qui a pris la lumière au Stade Saint-Symphorien, d’abord en doublant l’écart d’une frappe limpide à l’entrée de la surface (2-0, 69e), puis en offrant le troisième but à Amine Gouiri (3-0, 76e) après un échange délicieux.
« Je suis très content, (…) c’est le genre de matchs qu’on perdait l’année dernière, on a pris en maturité et l’équipe est beaucoup plus forte maintenant », s’est satisfait l’entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi. « C’est ma meilleure période depuis que je suis à Marseille, mais c’est justement quand tout va bien qu’il faut rester aux aguets », a tempéré l’Italien.
Conscient de la différence de niveau avec leurs adversaire, les joueurs messins ont lâché au point d’agacer leurs propres supporters qui ont commencé à quitter le stade dans la foulée du troisième but. Des tensions sont alors nées en tribunes, ce qui a poussé l’arbitre Clément Turpin à interrompre le jeu, pendant qu’une partie des supporters messins chantaient : « Direction, démission. »
Lorsque le jeu a repris, le match n’avait déjà plus d’enjeu. Il a fallu que Jonathan Fischer s’interpose à deux reprises dans le temps additionnel devant Bilal Nadir puis Mason Greenwood pour éviter aux Grenats de subir une plus lourde défaite.
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Mais c’en était trop pour le Stade Saint-Symphorien, qui a accompagné le coup de sifflet final de huées. Le match avait pourtant commencé par une minute d’applaudissements en hommage à Marcel Husson, ancien entraîneur du club messin, vainqueur de la Coupe de France en 1988, décédé la veille.
Lens vainqueur dans le temps additionnel
Le Racing club de Lens a également bien profité du dernier rendez-vous avant la fenêtre internationale et pointe en 4e position (13 points) après avoir assommé Auxerre au stade de l’Abbé-Deschamps à dix contre onze sur un but décisif d’Abdallah Sima à la 96e minute (2-1).
Les coéquipiers du champion du monde 2018 Florian Thauvin avaient ouvert la marque grâce au premier but d’Odsonne Edouard (14e) depuis son retour en Ligue 1 en août. Mais l’ex-attaquant de Crystal Palace, formé au PSG, n’a pas eu trop de temps pour savourer puisqu’il a dû céder sa place avant la pause sur blessure.
L’AJA (15e avec 6 points) a ensuite bien poussé après la mi-temps, parvenant à revenir au tableau d’affichage sur une tête du défenseur chilien Francisco Sierralta (61e). Mais malgré l’exclusion d’Ismaelo Ganiou à la 73e minute, les Sang et Or y ont cru jusqu’au bout pour arracher les trois points sur une magnifique tête de Sima à la suite d’un ultime corner.
Brest (10e avec 8 points) et Nantes (14e avec 6 points) se sont eux quittés sur un match nul (0-0) qui n’arrange surtout pas les affaires des Canaris, sans victoire en quatre sorties.