Barbara Steele (Helen Karnstein/Mary Karnstein), dans « La Sorcière sanglante » (1964), d’Antonio Margheriti.

Le succès du film de Mario Bava (1914-1980) Le Masque du démon, en 1960, avait immédiatement engendré, en Italie, une mode de l’épouvante gothique, avec une série de films inspirés par la littérature du XIXe siècle et par divers mythes romantiques. La société Artus Films vient, fort à propos, d’en éditer deux titres en Blu-ray, deux films particulièrement exemplaires d’une maniera, baroque et sensuelle, avec laquelle la production italienne a abordé les thèmes et les obsessions d’un certain art fantastique.

Lire la critique (en 2019) : Article réservé à nos abonnés Les expériences sensorielles de Mario Bava

Les deux films proposés ont en commun leur actrice principale, Barbara Steele, beauté britannique au visage inquiétant et aux yeux magnétiques, rendue célèbre par le film de Bava et devenue, dès lors, une icône féminine de l’épouvante. La Sorcière sanglante, réalisé en 1964, est signé d’Antonio Margheriti (1930-2002), artisan doué qui avait, un an auparavant, réalisé une des œuvres majeures du genre, Danse macabre, déjà avec Barbara Steele.

Dans La Sorcière sanglante, alors que la peste décime la population, son personnage revient d’entre les morts pour venger sa mère, brûlée pour faits de sorcellerie, tandis que sa sœur épouse le noble dépravé responsable de la mort de celle-ci.

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