Le projet Argo-Dome

Lancé en 2000, le programme Argo a pour objectif de constituer un réseau mondial de 3 000 flotteurs
autonomes à même de récolter en temps réel des informations sur l’état de l’océan entre la surface et
2 000 de profondeur au moins.

La majorité des appareils qu’il utilise se contentent d’enregistrer la température
et la salinité. Mais certains, dits BCG (pour biogeochemical), mesurent aussi le
pH
de l’eau, sa concentration en chlorophylle, en nitrate, en oxygène ainsi que l’éclairement disponible pour
la
photosynthèse.

Lancé par des chercheurs du Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer
(Alpes-Maritimes) et de l’université nationale du Costa Rica, le projet Argo-Dome (2024-2026) vise à
développer un système d’observation adapté aux particularités du dôme thermique du
Pacifique
tropical oriental et à son éventuelle gestion comme aire marine protégée. Il prévoit le déploiement de
huit
balises. A l’automne, deux flotteurs Refine rejoindront ainsi les deux Argo classiques, deux Deep Argo
(capables de descendre jusqu’à 4 000 mètres de profondeur) et deux BCG disposés depuis avril.

Refine, un flotteur bourré de technologies

Développé dans le cadre d’une bourse du Conseil européen de la recherche (ERC) par
le Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-mer (LOV, CNRS-Sciences Sorbonne Université-IMEV),
Refine
est une nouvelle génération de flotteurs Argo BGC équipés d’imageurs sous-marins et de capteurs
d’irradiance.

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