La logique voudrait que l’autonomie d’une « watture » soit directement liée à la taille de sa batterie. Pourtant, même s’il s’agit du tout premier facteur, ce n’est pas le seul. La preuve, à capacité égale en kilowattheure (kWh), on trouve des écarts parfois importants entre modèles. Ils sont dus à différents critères : l’aérodynamique, la masse, les pneumatiques ou la gestion du système électrique. De plus, un mode « éco » peut contribuer à une consommation vertueuse, avec le support d’un guidage GPS et d’aides à la conduite intelligente pour une meilleure efficacité. Une planification de trajets bien pensée permet d’optimiser l’énergie au cours des longs voyages, en préparant la batterie aux recharges réalisées à la température optimale pour écourter l’opération. Enfin, l’intégration d’une pompe à chaleur permet d’abaisser la consommation en cas de températures extrêmes.

Si l’autonomie de chaque modèle est homologuée selon la norme WLTP, cette dernière est généralement bien optimiste. Elle sert surtout de mesure étalon pour classer les véhicules entre eux. Il est recommandé de prendre en compte les valeurs mixtes et non celles de consommations urbaines parfois mises en avant par les constructeurs, car elles sont plus positives, une voiture électrique consommant moins en ville, contrairement aux modèles thermiques. Dans chacune des catégories équipant les flottes d’entreprise, nous avons effectué une sélection de trois modèles parmi les plus endurants.

Les citadines

Pour ces véhicules, les valeurs d’autonomie sont limitées par les petites batteries qui les équipent, mais qui sont en constant progrès, à l’image de la Peugeot E-208. La meilleure vente de sa catégorie en France et en Europe vient de recevoir une batterie un peu plus dense de 51 kWh utiles qui lui permet d’atteindre 433 kilomètres d’autonomie (gagnant 23 kilomètres) dans sa version équipée du moteur de 156 chevaux. Sa cousine du groupe Stellantis, sous le badge Opel, la Corsa Electric, présente la même évolution, et affichera 429 kilomètres d’autonomie. Sa consommation en légère baisse (14,2 kWh/100 km) contribue à lui donner quelques kilomètres supplémentaires avant recharge. Quant à la Renault 5 E-Tech, la nouvelle star française affiche 410 kilomètres d’autonomie dans sa version équipée de sa plus « grosse » batterie de 52 kWh utiles. De quoi assurer des trajets quotidiens sans obsession de la charge. Mais comme toutes ces citadines, une fois sur l’autoroute, les arrêts seront plus fréquents : Renault y annonce 285 kilomètres avant la pause.

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