
Ils tentent le « tout pour le tout », pour reprendre le mot des manifestants. Jeudi 16 octobre, près de 300 personnes ont manifesté devant la préfecture du Gard, à Nîmes, afin de défendre les salariés des Verreries du Languedoc. Rejoints par des élus locaux et des salariés de l’usine voisine, Perrier, les manifestants ont voulu mettre la pression sur l’Etat, alors que les négociations liées au plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) se poursuivent à Vaulx-en-Velin, siège du verrier. « Nous voulons que le préfet interpelle les nouveaux ministres de l’industrie et du travail, pour obtenir les meilleures conditions possibles, explique Marc Vilaplana, du syndicat CFE-CGC. Nous voulons qu’Owens-Illinois paye sur trente-six mois notre accompagnement vers un nouvel emploi. »
Situé à Vergèze, à 20 kilomètres de Nîmes, le site industriel, qui fournit notamment des bouteilles à Perrier, son principal client, appartient au géant mondial du verre Owens-Illinois, le plus gros producteur d’emballages en verre en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Asie-Pacifique et en Europe. Le 8 avril, la direction a annoncé la fermeture définitive de son antenne gardoise et la suppression des 164 emplois de l’usine.
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