A la suite d’une fusillade survenue dans la station de métro Clemenceau, à Bruxelles, le 5 février 2025.

Les parquets de Marseille et Bruxelles vont collaborer de manière étroite « pour poursuivre une lutte intensive contre des cibles similaires » ont indiqué, vendredi 26 septembre, Nicolas Bessone et Julien Moinil, procureurs respectifs de la cité phocéenne et de la capitale belge. Confrontés au narcotrafic, les deux magistrats veulent renforcer les échanges d’informations, les analyses et les « bonnes pratiques » pour combattre des groupes manifestement devenus transnationaux. Les soupçons quant à l’implication de groupes marseillais dans le narcotrafic, et les violences qui y sont liées, à Bruxelles, sont désormais confirmés. Les deux magistrats entendent dès lors mieux coordonner les actions de la police et de la justice des deux pays.

Devenue au cours des dernières années une plate-forme stratégique pour le narcotrafic, la Belgique a connu des saisies records de cocaïne au port d’Anvers, puis un déchaînement de violences liées à une guerre des territoires à Bruxelles, où une vingtaine de fusillades ont encore eu lieu durant l’été, en pleine journée pour la plupart. « Une bonne relation avec le parquet de Marseille est essentielle dans la lutte contre la violence. Nous combattons des groupes qui utilisent des formes de violence comparables, dans un contexte urbain », a commenté Julien Moinil. Selon le magistrat, « les entités à l’œuvre et les méthodes » sont clairement identiques.

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