
Présents malgré la pluie. Massés sur les trottoirs de la rue Lepic, dans le nord de Paris, amoureux du vélo, du Tour de France, de Montmartre ou simples amateurs de liesse populaire, sont venus nombreux pour voir passer les coureurs du Tour, dimanche 27 juillet, pour l’ultime étape de la Grande Boucle. Entre 18 heures et 20 heures, ils étaient 135 000 dans les rues qui dévalent du Sacré-Cœur jusqu’aux stations Blanche et Pigalle, précisent même, à l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), le géographe Jacques Lévy et l’ingénieur Jean Coldefy, données de téléphonie à l’appui. C’est 75 000 de plus que l’affluence ordinaire du quartier. Et quasiment autant que la foule qui s’était agglutinée (143 000 entre 16 heures et 18 heures) en 2024 sur la même butte, sous un soleil radieux, pour applaudir le peloton olympique.
Plusieurs leçons peuvent être tirées de ce comparatif. Non seulement Paris renoue avec les courses d’antan, malgré le casse-tête que représentent les pistes cyclables pour élaborer le tracé. Mais plus généralement, ce qui s’est passé à l’été 2024, durant ces deux fois quinze jours de parenthèse olympique et paralympique, à savoir l’accueil de millions de spectateurs dans la rue, les stades, les transports, les hôtels, à Montmartre, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ou Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), est largement reproductible.
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