Selon l’ONU, environ 100 000 Palestiniens ont été expulsés du nord de la bande de Gaza depuis un mois

Le gouvernorat du nord de Gaza – qui comprend notamment Beit Lahya, Beit Hanoun plus à l’est et Jabaliya, qui abritait le plus grand camp de réfugiés de l’enclave, au sud – a aussi été le premier à être envahi par l’armée israélienne au début de son offensive terrestre, à la fin d’octobre 2023. Mais l’attaque que subit cette zone depuis le 6 octobre dernier est pourtant d’une brutalité inégalée.

Plusieurs centaines de personnes ont été tuées en un mois dans l’extrême nord de Gaza ; la défense civile palestinienne avance un total de 1 300 morts. Beaucoup de corps sont sous les décombres. Le 19 octobre, selon le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, 87 personnes ont péri après que plusieurs bâtiments ont été ciblés à Beit Lahya. Le 29 octobre, la défense civile palestinienne a recensé 93 morts après une frappe sur un immeuble, toujours à Beit Lahya.

Depuis le 6 octobre, selon l’ONU, quelque 100 000 Palestiniens ont été forcés de fuir le gouvernorat, l’armée israélienne laissant entendre qu’ils ne seraient pas autorisés à y revenir. Il ne resterait qu’environ 75 000 personnes dans le triangle Beit Hanoun-Beit Lahya-Jabaliya.

Pour en savoir plus sur la mécanique du « nettoyage ethnique » qui se déroule dans le nord de la bande de Gaza, vous pouvez lire cet article de notre journaliste Clothilde Mraffko.

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