Emmanuel Macron annonce que la France va reconnaître l’Etat de Palestine au mois de septembre à l’ONU

« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’Etat de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain », a écrit le président français dans un message posté sur X.

La France coprésidera alors avec l’Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d’Etat ou de gouvernement visant à relancer la solution à deux Etats, palestinien et israélien. Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l’Iran. Dans l’intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet.

Emmanuel Macron s’était engagé à une telle reconnaissance il y a plusieurs mois, avant que cette dernière ne soit suspendue notamment en raison de l’éclatement de la guerre entre Israël et l’Iran. Le chef de l’Etat français ajoute dans son message que « l’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue ».

A ce jour, 148 Etats reconnaissent un Etat palestinien, soit les trois quarts des membres de l’ONU. Les Etats-Unis et Israël s’opposent fermement à un tel projet.

Assurant que « la paix est possible », M. Macron appelle à un cessez-le-feu immédiat, « la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza ».

« Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l’Etat de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient », poursuit-il.

En franchissant le pas de la reconnaissance, la France entend « apporter une contribution décisive à la paix au Proche-Orient » et « mobilisera tous ceux de ses partenaires internationaux qui souhaitent y prendre part », écrit-il ensuite dans une lettre adressée au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

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