Le président de la République, Emmanuel Macron, serre la main du président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, à Cayenne, le 25 mars 2024.

Un dîner républicain, mais dans quel but ? Les élus d’outre-mer sont invités mardi soir 30 septembre par le président de la République, Emmanuel Macron, à l’Elysée, pour « faire le point sur les évolutions statutaires » souhaitées par leurs départements, régions et collectivités. Un rendez-vous de suivi présidentiel, après plusieurs rencontres similaires destinées à répondre à l’« appel de Fort-de-France » – en mai 2022, sept présidents d’exécutifs locaux avaient demandé au chef de l’Etat « de refonder la relation entre [leurs] territoires et la République par la définition d’un nouveau cadre permettant la mise en œuvre de politiques publiques conformes aux réalités de chacune de [leurs] régions ».

Depuis lors, les territoires ont exprimé des points de vue très divers, entre demandes de plus d’Etat et exigences d’autonomie élargie, mais les dossiers n’ont guère progressé. Deux articles de la Constitution sont au cœur des débats : le 73 qui régit Guyane, Martinique, Guadeloupe, La Réunion et Mayotte selon le droit commun national, en principe adaptable ; et le 74, qui concerne toutes les collectivités à statut particulier (à l’exception de la Nouvelle-Calédonie qui dispose d’un titre propre). Une complexité institutionnelle importante, parfois vécue comme un carcan et non une liberté.

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