
Déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de l’Euro 2025 de basket avant même d’affronter la Pologne, mardi 2 septembre, les Bleus avaient à cœur de montrer un autre visage après la débâcle face à Israël, dimanche 31 août (69-82). Surtout, ils devaient s’imposer pour conserver une chance de terminer en tête de leur poule. Mission accomplie pour les hommes de Frédéric Fauthoux, qui ont remporté leur duel face aux Polonais (83-76), mardi, dans la bouillante ambiance de la Spodek Arena de Katowice, en Pologne.
Avec ce succès, l’équipe de France est assurée de terminer à l’une des trois premières places du groupe D, quelle que soit l’issue de son dernier match face à l’Islande, jeudi 4 septembre à 14 heures, à Katowice (Pologne). Mieux, les Tricolores, qui sont à égalité de points avec les Israéliens et les Polonais (7), luttent toujours pour la première place.
Toutefois, un succès, jeudi, face à l’Islande – l’équipe la moins bien classée du groupe D –, ne leur assurerait pas la tête du classement. Pour terminer premiers de leur groupe, les Bleus devront compter, dans le même temps, sur un faux pas d’Israël, qui affronte la Slovénie de Luka Doncic. La raison ? En cas d’égalité entre deux nations à l’issue de la phase de groupes, c’est le résultat du match entre les deux équipes concernées qui prévaut pour les départager. Dans le cas de figure où Israël et la France disposent du même nombre de points, la première place reviendrait ainsi aux Israéliens, tombeurs des Bleus lors de leur confrontation directe.
Si la première place est tant convoitée par la France et ses adversaires, c’est parce qu’elle offre un tirage plus favorable. Les équipes en tête de leur groupe affrontent les nations situées à la 4e place d’une autre poule, assurant d’éviter, a priori, quelques cadors dès les huitièmes de finale.
Dans les faits, l’obstacle sera relevé quel que soit le classement de l’équipe de France, qui se frottera à une nation du groupe C. La Grèce, menée par Giannis Antetokounmpo, est déjà qualifiée, tout comme l’Italie. En attendant la Géorgie, la Bosnie-Herzégovine ou l’Espagne, tenante du titre et bourreau régulier des Bleus durant les compétitions internationales. La Roja avait notamment privé la France de l’or à l’Euro 2022, éliminé les Bleus en quarts de finale des Jeux olympiques en 2016 et en demi-finales du championnat d’Europe en 2015.