Alex Karp, patron de Palantir Technologies, lors d’une table ronde intitulée « Pouvoir, finalité et le nouveau siècle américain » au Hill and Valley Forum, au Capitole, le 30 avril 2025 à Washington.

« Un cauchemar de surveillance. » C’est le climat dystopique qu’encouragerait l’entreprise Palantir, selon des sénateurs américains démocrates. Dans une lettre adressée le 18 juin à Alex Karp, l’impétueux patron de Palantir, ces derniers réclament des comptes au géant américain de l’analyse de données sur la teneur des contrats qu’il a signés avec l’administration Trump.

D’après l’enquête du New York Times, parue le 30 mai, le gouvernement aurait confié à la multinationale la mission de créer une base fusionnant un grand nombre d’informations sur la vie privée des citoyens américains, à travers un produit nommé « Foundry » qui analyse les données d’administrations fédérales.

Des pratiques contraires à la législation des Etats-Unis que Palantir a niées. Mais les élus sont revenus à la charge en dénonçant notamment le contrat de la société avec l’Internal Revenue Service, source des données sensibles de tous les foyers imposables américains. Plus récemment, Palantir a également signé un contrat de 30 millions de dollars (25,6 millions d’euros) avec l’agence de police douanière et de contrôle des frontières (ICE) pour rationaliser, selon les autorités, l’« identification » des étrangers et leur « éloignement » des Etats-Unis, dans le but de rendre la « logistique d’expulsion » plus efficace.

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