
Judoka et numéro trois française dans sa catégorie de poids, L. M., 24 ans, attendait avec impatience ce mercredi 10 septembre. Aujourd’hui, en effet, son ancien entraîneur de club, qu’elle met en cause pour « agression sexuelle et conservation d’images obtenues par une atteinte à la vie privée », doit s’expliquer devant une commission de la jeunesse, des sports et de la vie associative.
Cette commission doit émettre un avis, qui sera ensuite transmis au préfet de département. Celui-ci peut décider de suspendre provisoirement le coach, de l’interdire définitivement d’exercer sa profession, ou l’exempter de toute mesure. Cette décision est susceptible d’appel. La procédure a été enclenchée après un signalement de la Fédération française de judo et disciplines associées (FFJDA) auprès du ministère des sports.
L. M. a expliqué au Monde avoir parallèlement déposé plainte contre E. D. au printemps 2024. Logée, nourrie et blanchie gracieusement chez cet entraîneur, elle avait découvert une caméra miniature dissimulée dans une chaussette, sur une étagère de la salle de bains qu’elle était seule à utiliser.
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