La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, le coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann, et le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, à Blois, le 29 août 2025.

Cette élection législative partielle, peu attractive, concerne une conscription particulière : la 5des Français de l’étranger, qui comprend l’Espagne, le Portugal, Andorre et Monaco. Dimanche 28 septembre, seuls 17 % des électeurs ont participé au premier tour du scrutin, qui a vocation à trouver un successeur à l’ex-député apparenté Renaissance Stéphane Vojetta, déclaré inéligible. Pourtant, la circonscription a déchaîné les passions à gauche : les prétendants se sont multipliés et cet éparpillement est révélateur de tensions naissantes entre Place Publique, le parti de Raphaël Glucksmann, et le Parti socialiste (PS). Signe que le scrutin a valeur de symbole, le leader « insoumis », Jean-Luc Mélenchon, s’est même déplacé pendant la courte campagne pour soutenir la représentante de La France insoumise (LFI), Martha Peciña.

Cette dernière s’est finalement hissée à la deuxième position, avec 15,8 % des voix, derrière sa rivale de Renaissance, Nathalie Coggia (26,4 %). Autrefois unis, le PS et Place publique ont présenté chacun un candidat : Guillaume Horn (PS) et Johan Chermette-Wagner (Place publique) sont respectivement arrivés en cinquième et sixième positions, avec 9,4 % et 8 % des suffrages, et seulement 291 voix d’écart.

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