Frédérique Bredin (au centre) entourée d’Emmanuel Grégoire et Marine Rosset, à Paris, le 2 septembre 2025.

C’est en ce moment le plus petit dénominateur commun de la gauche : une circonscription d’à peine plus de 75 500 électeurs, à cheval sur les 5e, 6e et 7e arrondissements de Paris, appelée à élire un nouveau député après la démission de Jean Laussucq (Renaissance), dont l’élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel le 11 juillet. Dans ce territoire cossu et historiquement ancré à droite, tout l’arc de la gauche ne tire qu’une seule flèche pour l’élection législative partielle prévue les 21 et 28 septembre. La France insoumise, le Parti communiste français, Europe-Ecologie Les Verts, le Parti socialiste et Place publique soutiennent la socialiste Frédérique Bredin, qui a officiellement lancé sa campagne, mardi 2 septembre, accompagnée notamment des candidats socialiste et écologiste pour la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire et David Belliard.

« On retrouve l’esprit du Nouveau Front populaire », s’est réjoui David Belliard devant la centaine de personnes réunies dans un café de la rue Monge, dans le 5e arrondissement. « Ce n’est pas qu’une question de gauche et de droite mais aussi de valeurs. La République est en danger et nous allons la sauver dans cette campagne », s’est emporté l’adjoint à la maire de Paris en charge des transports. D’Assemblée nationale, de proposition programmatique ou de problématiques locales de la circonscription, il fut assez peu question.

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