De nombreux pays ont salué le plan de paix dévoilé lundi par le président américain pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza alors que le Qatar a affirmé que le Hamas étudiait ce dernier de « manière responsable ».
L’Autorité palestinienne a mis en avant les « efforts sincères et déterminés » de Donald Trump, selon un communiqué, et dit lui « accorder sa confiance en sa capacité à trouver un chemin vers la paix ». En revanche, le mouvement islamiste Jihad islamique a dénoncé, dans un communiqué, « une recette pour la poursuite de l’agression contre le peuple palestinien ».
L’Egypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie, l’Indonésie et le Pakistan ont salué, dans un communiqué commun, « le rôle du président américain et ses efforts sincères visant à mettre fin à la guerre à Gaza ». Ils ont affirmé « leur volonté de s’engager de manière positive et constructive avec les Etats-Unis et les parties prenantes afin de finaliser l’accord et d’assurer sa mise en œuvre ».
En Europe aussi, les dirigeants ont réagi. Le président français, Emmanuel Macron, a lui aussi salué « l’engagement » de Donald Trump « pour mettre fin à la guerre à Gaza et obtenir la libération de tous les otages ». « Je souhaite qu’Israël s’engage résolument sur cette base. Le Hamas n’a pas d’autre choix que de libérer immédiatement tous les otages et [de] suivre ce plan », a-t-il écrit sur X.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a qualifié le plan de « meilleure chance pour mettre fin à la guerre à Gaza ». Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, fervent critique de l’offensive israélienne à Gaza, a salué le plan : « Il est temps que la violence cesse, que tous les otages soient immédiatement libérés et qu’un accès à l’aide humanitaire soit donné à la population civile », a-t-il déclaré.
Le président du Conseil de l’Union européenne, Antonio Costa, a exhorté toutes les parties à « saisir ce moment pour donner une véritable chance à la paix ». Le gouvernement italien de Giorgia Meloni a évoqué un « projet ambitieux » et a exhorté « toutes les parties à saisir cette opportunité et à accepter le plan ».
Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a dit dans un communiqué « soutenir fermement [les] efforts [de Donald Trump] pour mettre fin aux combats, libérer les otages et garantir la fourniture d’une aide humanitaire d’urgence à la population de Gaza ».
Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a estimé sur X que ce plan ouvrait « de nouvelles possibilités » pour livrer l’aide nécessaire dans le territoire palestinien : « Nous sommes prêts et avons hâte de travailler – sur le plan pratique comme sur le principe – pour saisir cette opportunité de paix. »