Reza Pahlavi, le prince héritier d’Iran, à Westminster, après une réunion à la Chambre des Communes, à Londres, le 30 juin 2025.

Un activiste discret

Reza Pahlavi, 64 ans, réapparaît sur nos écrans à chaque fois que le régime iranien semble sur le point de vasciller. Le prince héritier de la dernière dynastie royale de Téhéran, celle des Pahlavi chassée par la révolution de 1979, surfe sur l’onde de choc des bombardements de l’aviation américaine sur des sites nucléaires iraniens, le 21 juin. Bien que pris de court par le cessez-le-feu décrété par Donald Trump, le 24 juin, l’homme, installé aux Etats-Unis, n’a pas renoncé à préparer la suite.

Le 30 juin, il était à Londres, pour s’entretenir avec des parlementaires britanniques. Sur les réseaux sociaux, il promeut une boîte aux lettres en ligne, pour les membres des services de sécurité de la république islamique qui songeraient à retourner leur veste. A Washington, ses lobbyistes défendent un projet de loi au Congrès, dit de « soutien maximal » au peuple iranien. Un activisme destiné à épauler la prochaine vague de manifestations.

Un démocrate poli

Costume noir discrètement serré sur la poitrine, cravate d’un bleu caractéristique de l’ancien régime, moirée et texturée à l’américaine, Reza Pahlavi faisait, le 23 juin, à Paris, une offre de service, à la veille du cessez-le-feu entré en vigueur entre l’Iran et Israël. Devant des dizaines de médias internationaux, dont Le Monde, réunis dans un salon de la Maison de la chimie, il se disait « prêt à mener la transition politique » dans son pays.

Il vous reste 63.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version