Kylian Mbappé après son entrée en jeu, lors du huitième de finale de la Coupe du monde des clubs entre le Real Madrid et la Juventus, le 1er juillet 2025, à Miami (Floride), aux Etats-Unis.

Le Real Madrid a coché deux cases importantes, mardi 1er juillet, lors de son huitième de finale de la Coupe du monde des clubs : la qualification aux dépens d’une Juventus très accrocheuse (1-0) à Miami, et le retour sur les terrains de son attaquant français Kylian Mbappé, qui n’avait pas encore foulé les pelouses américaines.

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Après les deux coups de tonnerre de lundi et les sorties prématurées de Manchester City face aux Saoudiens d’Al-Hilal (4-3 a.p.) et du vice-champion d’Europe, l’Inter Milan, contre les Brésiliens de Fluminense (2-0), la délivrance est venue pour les Madrilènes de la tête de Gonzalo Garcia (54e), celui qui avait la lourde charge de remplacer Mbappé depuis le début de la compétition. Une mission dont le jeune attaquant de 21 ans s’est parfaitement acquitté puisqu’il compte déjà trois buts au compteur.

Le Real peut ainsi poursuivre sa route et rêver de décrocher un titre majeur au terme d’une saison seulement marquée par des succès en Supercoupe d’Europe et en Coupe intercontinentale. Pour le club de Florentino Perez, si fier de son histoire prestigieuse et de son palmarès inégalé – 15 Ligue des champions, 36 titres de champion d’Espagne notamment –, les déceptions en Liga (deuxième derrière le FC Barcelone) et en Ligue des champions (élimination en quarts de finale par Arsenal) seraient atténuées s’il parvenait à être le premier lauréat de cette nouvelle épreuve.

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Pas d’occasion nette pour Mbappé

Pour la suite de la compétition, le Real peut désormais compter sur sa star Mbappé, sur le flanc durant deux semaines pour cause de gastro-entérite. Le numéro 9 madrilène, qui a manqué les trois premiers matchs de son club dans ce Mondial, a retrouvé les terrains pour la première fois depuis le 8 juin et la « petite finale » de la Ligue des nations disputée avec les Bleus face à l’Allemagne (2-0).

Le Français, sur le banc au coup d’envoi et entré en jeu à la 68e minute à la place du buteur décisif, n’a pas vraiment eu l’occasion de se distinguer mais il a pris date pour la suite, son objectif personnel étant à présent de brouiller les cartes dans la course au Ballon d’or et essayer de contester l’avance supposée des deux favoris, le champion d’Europe parisien Ousmane Dembélé et le prodige espagnol du Barça Lamine Yamal.

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Avant le but salvateur de Garcia, la partie n’a toutefois pas été aisée pour le Real. Avec son meneur de jeu Kenan Yildiz à la baguette, la Juventus a posé de considérables soucis aux Madrilènes, encore loin d’avoir intégré les préceptes de leur nouvel entraîneur, Xabi Alonso. Avec un Randal Kolo Muani plus efficace, le sort de la rencontre aurait même pu basculer dès la 7e minute. Mais l’international français, pourtant idéalement lancé en profondeur par le prodige turc de 20 ans, a perdu son duel face à Thibaut Courtois.

Grand match du gardien turinois

Le Real a longtemps paru trop appliqué, sans génie et sans inspiration pour se montrer réellement dangereux mais il est aussi tombé sur un gardien turinois en état de grâce. Michele Di Gregorio, qui avait encaissé cinq buts, au premier tour, contre Manchester City (5-2), a été impérial pour déjouer de multiples tentatives signées de Jude Bellingham, Federico Valverde, Dean Huijsen, Arda Guler et Aurélien Tchouaméni.

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Finalement vainqueur logique, le Real attend maintenant de connaître son adversaire en quart de finale, les Allemands du Borussia Dortmund ou les Mexicains de Monterrey. Et avec un Mbappé de nouveau opérationnel, tous les espoirs lui sont permis.

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Le Monde avec AFP

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