L’émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani,  lors de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre 2025, à New York (Etats-Unis).

Jeudi 25 septembre, le premier ministre du Qatar, Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani, a sûrement savouré son effet de surprise. Ce diplomate chevronné, rompu à l’art de la guerre médiatique, est apparu ce jour-là sur le site d’extrême droite américain Breitbart, au cœur de l’écosystème médiatique trumpiste. Dans l’entretien, M. Al Thani a dénoncé les frappes menées par Israël, le 9 septembre, contre son pays et a enjoint à M. Trump de mettre fin au « désordre » que sème à ses yeux le premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Nétanyahou, à travers tout le Proche-Orient, de Gaza jusqu’au golfe Persique.

« Il est très important de souligner pour le président que tout ce que fait actuellement Nétanyahou ne sert pas nécessairement les intérêts des Etats-Unis. Par exemple, l’attaque qui a eu lieu à Doha alors que les équipes de négociation [du Hamas] discutaient d’une proposition [de cessez-le-feu à Gaza] soumise par le président Trump a totalement sapé les efforts des Etats-Unis, rappelait-il. Nous savons que le président Trump est le seul à pouvoir l’empêcher d’agir de la sorte, car cela met en péril tout ce que les Etats-Unis ont accompli dans la région. »

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