Le président des Etats-Unis, Donald Trump, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors du sommet de l’OTAN à Watford, près de Londres, le 4 décembre 2019.

Recep Tayyip Erdogan peut jubiler. Après quatre années de tentatives infructueuses auprès du président Joe Biden, le chef d’Etat turc a décroché une visite officielle à Washington sous les ors de la Maison Blanche, programmée le jeudi 25 septembre. L’annonce a été faite par Donald Trump sur son réseau Truth Social, vendredi soir.

Dans son message, le président américain a précisé que les deux hommes discuteront en particulier d’importants contrats d’aviation civile et militaire. « Le président Erdogan et moi avons toujours entretenu d’excellentes relations. Je me réjouis de le revoir », souligne-t-il. L’adresse publiée sur son compte X, quelques heures plus tard, à son « estimé homologue et ami », par le chef d’Etat turc précise que les sujets abordés seront nombreux : « Je crois que notre rencontre contribuera à mettre fin aux guerres et aux conflits dans notre région dans le cadre de notre vision commune de la paix mondiale. » Rien de moins.

Rien d’étonnant, non plus. La visite est pour Recep Tayyip Erdogan un moyen de réaffirmer aux yeux de son électorat son rôle de premier plan sur la scène internationale, à un moment où la Turquie sombre de plus en plus dans une crise économique et une frénésie de répression contre l’opposition. En 2022, lors de sa tournée au Proche-Orient, Joe Biden avait évité de s’arrêter en Turquie. Son secrétaire d’Etat Antony Blinken, lors de sa dernière venue dans la région en 2024, n’avait pas non plus fait escale à Ankara.

Il vous reste 76.81% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version