Le Paris Saint-Germain s’impose face à Lens mais perd trois nouveaux joueurs sur blessure, avant la reprise de la Ligue des champions

Il faut parfois se méfier des apparences. A priori, le Paris Saint-Germain a vécu une fin de week-end idéale avec, dimanche 14 septembre, une quatrième victoire en autant matchs de Ligue 1 contre le RC Lens (2-0), grâce à un doublé de Bradley Barcola. Quelques minutes après ce succès, le public du Parc des Princes et les joueurs du club de la capitale ont vécu un moment émouvant en offrant un vibrant hommage à Presnel Kimpembe, enfant du club qui a récemment quitté le PSG pour le club de Qatar SC.

En réalité, ce succès face aux Sang et or a coûté cher aux Parisiens, dont l’infirmerie, que « Presko » connaît parfaitement pour y avoir passé de nombreuses heures ces dernières saisons, se remplit dangereusement. En plus de Désiré Doué et Ousmane Dembélé, dont les blessures avec l’équipe de France lors de la trêve internationale ont provoqué une crise diplomatique entre le PSG et la sélection, le club de la capitale a perdu face à Lens trois nouveaux joueurs : Khvicha Kvaratskhelia, Lee Kang-in et Lucas Beraldo.

L’entraîneur parisien, Luis Enrique, ne sait pas encore s’il pourra compter sur eux pour la reprise de la Ligue des champions, mercredi, face à l’Atalanta Bergame au Parc des Princes. La durée de leur indisponibilité est encore inconnue mais elle pourrait être de plusieurs semaines pour Lucas Beraldo, sorti sur civière en deuxième période après s’être lourdement tordu la cheville lors d’un duel.

Les « titis » parisiens promus

En première période, le jeune Ibrahim Mbaye (17 ans) était entré sur la pelouse, à la place de Khvicha Kvaratkshelia, dont le mollet était maculé de sang après un contact avec les crampons d’un adversaire. Le Géorgien est sorti en boitant, tout comme Lee Kang-in, remplacé par Senny Mayulu (19 ans), autre joueur issu du centre de formation du PSG.

Face à l’Atalanta, Luis Enrique devra se montrer créatif ou plus vraisemblablement compter sur la jeunesse de Mbaye ou Mayulu pour dépanner dans le secteur offensif, particulièrement affecté par cette cascade de blessures. Le technicien espagnol – qui a assisté au match avec le bras en écharpe après s’être lui-même fracturé la clavicule lors de la trêve internationale – a cependant pu faire jouer Fabian Ruiz, qui a déclaré forfait en sélection en raison de gênes musculaires.

En l’absence de Désiré Doué, Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia, qui composaient le trio d’attaque lors de la finale de la Ligue des champions remportée par le PSG contre l’Inter Milan (5-0), le 31 mai, Bradley Barcola a permis au PSG de s’imposer grâce à deux frappes de l’extérieur de la surface. L’ailier, déjà buteur avec l’équipe de France contre l’Islande, mardi, est en grande forme en ce début de saison.

« La saison va être très longue »

L’ancien lyonnais et ses coéquipiers ne sont cependant pas à l’abri de contracter à leur tour une blessure, après une saison 2024-2025 à rallonge et particulièrement éprouvante. Au terme de la Coupe du monde des clubs, qui s’est achevée le 13 juillet, les joueurs du PSG n’ont eu que quelques semaines de vacances avant de débuter l’exercice 2025-2026, sans véritable préparation foncière, indispensable pour appréhender au mieux la répétition des rencontres.

Dans le même temps, le club champion de France n’a pas tenu à renforcer son équipe, ne recrutant cet été que les gardiens Lucas Chevalier et Renato Marin, et le défenseur central Illya Zabarnyi. L’absence de profondeur dans l’effectif pourrait être préjudiciable au PSG dans les prochaines semaines, avec l’accumulation des matchs et des compétitions. « On a besoin de tout le monde, la saison vient de commencer et elle va être très longue », a reconnu Lucas Hernandez, le défenseur parisien, au micro de BeIN Sports après le match.

Luis Enrique et son staff guetteront de près l’avis des médecins quant à la durée d’indisponibilité des trois nouveaux joueurs blessés dimanche. Les débuts du club de la capitale en Ligue des champions dépendront en partie de ces résultats médicaux, dont le suivi est désormais devenu une triste habitude pour les inconditionnels du PSG.