Vue satellite du projet GNL de TotalEnergies Mozambique en construction à Afungi, district de Palma, province de Cabo Delgado, Mozambique, le 23 mai 2025.

Malgré ses colossales ressources gazières découvertes dans les années 2010, le Mozambique a longtemps peiné à justifier son surnom de futur « Qatar africain ». Mais cet horizon semble à nouveau se rapprocher depuis que la major française TotalEnergies a confirmé son intention de relancer son gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le nord-est du pays, mis sur pause, en 2021, à la suite d’une attaque djihadiste meurtrière. Samedi 25 octobre, le groupe a indiqué avoir levé la « force majeure », condition sine qua non pour le redémarrage du chantier.

L’instabilité sécuritaire de la région, en proie à une insurrection islamiste depuis 2017, a nourri la controverse autour de ce projet, également critiqué pour son impact environnemental dans l’un des pays les plus exposés au monde au risque climatique. Pour autant, le Mozambique espère bien s’imposer comme un nouveau géant des hydrocarbures. Un pari lié à des réserves estimées à plus de 5 000 milliards de mètres cubes de gaz, « suffisamment pour approvisionner la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie pendant près de vingt ans », écrivait en 2018 la Banque africaine de développement.

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