
Bienfait pour la santé, solution à l’alcool, manifeste écologiste, caprice de star, effet de mode… Le kombucha est peut-être un peu tout cela à la fois. Depuis une dizaine d’années, cette boisson fermentée a fait son chemin dans les habitudes de consommation et même dans les rayons de la grande distribution. C’est dire.
Hier cantonnée aux magasins bio, consommée plutôt dans les bars alternatifs et les zones à défendre (ZAD), ce produit quasi militant au départ se retrouve aujourd’hui vendu par Pepsi et vanté par des stars hollywoodiennes comme Gwyneth Paltrow, Halle Berry, Madonna ou Kourtney Kardashian. Le vidéaste et influenceur aux 25 millions d’abonnés (sur YouTube et Twitch) Squeezie a même lancé sa propre marque, Ciao Kombucha, au début du mois de mai, lui qui a découvert la boisson en Asie et souhaitait « diminuer [sa] consommation quotidienne de sodas ».
Alors, oui, le kombucha est d’abord vu comme une option en réponse aux softs trop sucrés et à l’alcool. Cette boisson fermentée est conçue à partir de thé, de sucre et d’une culture de bactéries et de levures se présentant sous la forme d’un curieux disque gélatineux appelée « scoby » (symbiotic culture of bacteria and yeast), plus communément nommé « mère de kombucha ». Ce qui peut paraître compliqué est en fait assez simple à réaliser à la maison. Un peu comme faire son vinaigre. Il s’agit d’ailleurs du même procédé de fermentation, mais avec du thé, vert ou noir, de l’eau, un peu de sucre, beaucoup d’hygiène et de patience.
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